Le plan d’épargne retraite (PER) est un placement dont le but est de vous aider à préparer votre retraite. Il consiste à placer des fonds qui fructifient avec le temps, mais qui restent bloqués jusqu’à ce que vous quittiez la vie active. Il existe plusieurs façons de le gérer. Quels sont donc les différents types de gestion possibles pour un PER ? Découvrez-les dans cet article.
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La gestion libre
Il ne suffit pas de savoir comment choisir un PER pour en profiter comme il se doit. Il est également important de connaitre les différents types de gestion. À cet effet, dans le cadre de la gestion libre, vous êtes le seul gestionnaire de votre contrat. Il vous revient donc de choisir les supports sur lesquels vous avez envie d’investir votre argent. Il en est de même pour la répartition que vous souhaitez faire entre le fonds en euros et les multiples unités de compte.
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Si la gestion d’un fonds en euros est plutôt simple, ce n’est pas le cas pour les unités de compte. En effet, ce sont des supports à risque, qui ne présentent aucune garantie de capital. Par conséquent, vous devez savoir que si vous pouvez gagner davantage d’argent avec les fonds en euros, il est également possible de tout perdre.
La gestion libre s’adresse particulièrement à ceux qui maîtrisent correctement le marché financier. Il faut dire que la gestion des unités de compte demande de disposer d’assez de temps. Il faut également être très réactif pour pouvoir placer son argent au bon endroit au bon moment. Par ailleurs, il faut aussi savoir le retirer à temps afin de ne pas se retrouver avec des chutes.
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La gestion pilotée
En maîtrisant parfaitement la gestion pilotée, vous ne vous demanderez plus pourquoi souscrire à un plan d’épargne retraite. En effet, c’est ce type de gestion qui est souvent proposé aux souscripteurs d’un contrat PER. Il consiste à confier la gestion de votre compte à un expert gestionnaire ou à l’assureur. Ce dernier se charge donc de sélectionner les supports sur lesquels votre argent sera placé afin de le fructifier. Cependant, il faut noter qu’il ne prend pas les décisions au hasard. Il discute d’abord avec vous afin de faire le point de vos :
- Objectifs ;
- Moyens financiers ;
- Goûts du risque.
Mais en dehors de tout ceci, il tient aussi compte de votre âge et le nombre d’années d’activité qu’il vous reste. Il faut toutefois rappeler que les unités de compte sont des supports risqués. Alors, sachez que ce n’est pas parce que vous êtes en gestion pilotée qu’il n’y a pas de risque de perte.
La gestion à horizon
La dernière possibilité est la gestion à horizon. Il s’agit d’une sorte de gestion pilotée, mais qui tient compte du nombre d’années qu’il vous reste avant d’aller à la retraite. À cet effet, plus il vous en reste, et plus votre argent est investi sur des supports dynamiques et rémunérateurs, mais qui comportent plus de risques.
Par contre, moins il vous en reste, et plus les investissements sont assurés. Ils sont effectués sur des supports sécurisés. Ce qui permet de protéger le capital investi et les intérêts générés. Par ailleurs, ici aussi, l’assureur gestionnaire tient compte de votre profil pour effectuer les placements.
Les avantages et inconvénients de chaque type de gestion
Maintenant que nous avons vu les différents types de gestion, il est temps d’analyser leurs avantages et inconvénients. Pour la gestion libre, son principal avantage réside dans le fait qu’elle permet au souscripteur de gérer seul ses placements en fonction des évolutions du marché. Cela implique une grande liberté de choix et d’action.
Cela peut être un inconvénient pour certaines personnes qui ne maîtrisent pas parfaitement les mécanismes financiers. Cette option nécessite une veille régulière sur l’évolution des marchés afin d’avoir une stratégie optimale.
En ce qui concerne la gestion profilée, elle offre aussi une diversité intéressante de choix aux épargnants tout en leur permettant de ne pas se confronter directement aux marchés boursiers. Elle représente un moyen efficace pour minimiser les risques liés à ces derniers car elle prend en compte le niveau de tolérance au risque du souscripteur.
Mais il faut savoir que cette option a aussi quelques bémols comme le fait qu’elle reste tributaire des orientations prises par l’assureur-gestionnaire ainsi que la possibilité pour certains épargnants ayant un profil atypique ou complexe de se retrouver mal représentés avec les profils proposés par l’organisme assureur/gestionnaire.
Comment choisir la meilleure option en fonction de son profil d’investisseur
Il faut bien s’informer sur les différentes options de gestion avant de souscrire à un plan d’épargne retraite afin de choisir l’option la plus adaptée à son profil d’investisseur et à ses objectifs patrimoniaux.
Pour cela, il faut identifier sa tolérance au risque. Si vous êtes prêt à prendre des risques pour bénéficier potentiellement de performances supérieures, alors la gestion libre peut être une option intéressante. En revanche, si vous préférez minimiser les risques en investissant dans des produits moins volatils, alors la gestion pilotée ou profilée sont des options plus sûres.
L’univers financier étant complexe et en perpétuelle évolution, il faut un conseiller en gestion de patrimoine qui pourra orienter le choix vers l’une ou l’autre des options selon le profil du client ainsi que son appétence au risque.
Mais quelle que soit l’option choisie, il faut suivre régulièrement les évolutions du marché et réajuster sa stratégie financière si nécessaire. Effectivement, un plan d’épargne retraite doit être considéré comme un placement long terme nécessitant une surveillance constante pour maximiser sa rentabilité.